vendredi 8 juin 2007
Une bombe en Seine-Saint-Denis
Hier, c'était de la faute des juges. Cette fois-ci, c'est la police qui est désignée comme responsable de la «déferlante de violence» en Seine-Saint-Denis. Un rapport de l'Institut national des hautes études de sécurité (Inhes), rattaché au ministère de l'Intérieur, l'assure. Le document, remis en décembre 2006 mais ébruité opportunément à la veille du premier tour des législatives, enchante la gauche. Elle y voit l'échec de Nicolas Sarkozy place Beauvau. Au festival des hypocrites, elle vient de décrocher la palme d'or.

Suite: Le bloc-notes d'Ivan Rioufol.