lundi 6 juillet 2009
Le massacre d'Oran
Le 5 juillet 1962, deux jours après la proclamation de l'indépendance de l'Algérie, les Européens encore présents à Oran sont victimes d'une hystérie collective. Beaucoup sont massacrés par la foule musulmane, cependant que les soldats français se tiennent l'arme aux pieds dans les casernes.

La tuerie dure près de six heures. Lorsque les gendarmes français sortent enfin dans la rue, le calme revient aussitôt. Les cadavres jonchent la ville...les représentants des peids-noirs évoquent le chiffre de 2000 non compris quelques centaines de disparus.

" En tous cas, ce fut le début de l’horrible carnage : une chasse à l’Européen commença sauvage, systématique.

On égorgea, on tua au revolver ou à la mitraillette, on prit des rues en enfilade, tuant tout ce qui bougeait.
On pénétra dans les restaurants, les magasins, les appartements, assassinant les pauvres gens avec des raffinements de cruauté, arrachant des yeux, coupant des membres. On vit même des femmes musulmanes dépécer des vivants avec les dents.

Les auxiliaires de l'armée algérienne, les A.T.O. emmenaient les Européens prisonniers par longs cortèges vers le commissariat central où ils étaient battus et tués, ou vers le Petit Lac, ou vers la Ville Nouvelle.

Pourtant dans cette folie sanguinaire, des arabes sauvèrent des européens, d’autre intervinrent, et permirent de délivrer des prisonniers.

Le général Katz avait donné l’ordre de ne pas bouger et les 18.000 soldats français qui se trouvaient à Oran, restèrent cantonnés dans les casernes sans intervenir. Katz téléphona à de Gaulle pour l’informer de l’ampleur du massacre. Le chef de l’Etat répondit «ne bougez pas».
Extrait d'un texte de Geneviève de Ternant.

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